PUTAIN!
J'y allais pour voir... Sans grande attentes... Terriblement fatigué et un peu ennuyé de me faire le concert en solo.
Je dois bien avouer que ma connaissance d'Erik Truffaz se limitait à ... Youtube.
Au vu du peu d'inscrit sur l’évènement Facebook, je m'attendais aussi à une salle vide et un silence religieux...
Ajoutons que, malgré les nombreuses heures du genre en ma possession, je suis loin d'être un spécialiste, la complexité et l'aspect "trippant" du jazz me laissant parfois de marbre.
BORDEL DE ZEUS!
La baffe que je me suis pris!
Dès les premières notes ça claque.
Erik Truffaz Quartet c'est avant tout un putain de groupe, un putain de magicien aux Fender Rhodes et à l'orgue Hammond : Benoit Corboz, un putain de bassiste : Marcello Giuliani (bassissimo), et tout droit sortir de son usine d’aciérie avec sa salopette en jeans, un putain de batteur : Marc Erbetta!!
Impressionnant de technique et de maîtrise, la grosse caisse en prend pour son grade, les doubles caisses-claires, cymbales, effets de voix... Aux balais ou aux baguettes magiques, Marc Erbetta est un sorcier! Je file BRÛLER ma batterie de suite...
Erik Truffaz nous encourage à filmer et à poster les vidéos sur Youtube, je ne me suis donc pas gêné et j'ai usé le Pentax jusqu'à la moelle!
Le Maître ès trompette fait preuve d'intelligence quant à l'évolution de l'industrie musicale, comprenant bien que ce partage et le buzz qu'il créé attire le public en LIVE, là où l'artiste gagne vraiment son pain, et là où l'artiste se donne vraiment au public.
Le public, parlons en, "so much" pour le silence religieux, une ambiance qui n'a rien à envier aux concerts de rock, les cris sont nombreux, les applaudissements nourris, des sourirs sur tous les visages.
Le Maître ès trompette fait preuve d'intelligence quant à l'évolution de l'industrie musicale, comprenant bien que ce partage et le buzz qu'il créé attire le public en LIVE, là où l'artiste gagne vraiment son pain, et là où l'artiste se donne vraiment au public.
Le public, parlons en, "so much" pour le silence religieux, une ambiance qui n'a rien à envier aux concerts de rock, les cris sont nombreux, les applaudissements nourris, des sourirs sur tous les visages.
Un jam de fin qui transpire le Funk par tous ses pores.
Un mot sur la première partie, demoiselle Anna Aaron, jolie sucrerie Suisse à la voix grave toute en puissance, aux aiguës fragiles à la limite de la rupture où réside toute sa beauté, une première partie minimaliste piano/voix aux accents folk. Un exercice difficile tant les références sont illustres (je pense à Tori Amos), mais la Bâloise se révèle sur ses derniers morceaux. Et que dire de son 'guest' sur le rappel de Truffaz pendant lequel sa voix rauque fera des merveilles au rayon Jazz sur le tant attendu 'Let Me Go' et sur une version dynamitée de 'Nobody puts baby in the Corner', supérieure à l'originale!
Vite, que Truffaz revienne, je n'irais plus "pour voir" mais pour écouter!
Ca fait plaisir :
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